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L’être humain a aussi quelquechose d’effrayant – Sculptures de Hans Jorgensen

L’être humain a aussi quelquechose d’effrayantSculptures de Hans Jorgensen, né en 1948 au Danemark. Il est diplômé des Beaux Arts de Copenhague. Il séjourne à L’étranger pendant plusieurs années : d’abord au Maroc puis en Espagne à Madrid où il travaille avec des artistes de la Casa Velasquez sur une recherche autour de l’œuvre de Goya. Il Se fixe ensuite en France et se consacre à la sculpture.

Hans Jorgensen - sculptures

Saltimbanques agités, mannequins décharnés, démantibulés, de quel enfer nostalgique de fiel et de hasard, vous êtes vous échappés ? De quel désespoir aigu êtes vous revenus ? Vous hantez nos misères et vous saccagez nos habitudes. Vous réveillez le chaos sublime endormi dans nos passages cloutés. Vous éveillez nos bas-fonds perdus. Vous enchantez nos pulsions détruites, vous dansez à vif et à cru sur l’ennui de nos écrans, et vous ensanglantez nos routines. Créatures de survie sauvage, vous nous sauvez la vie, et nos démons s’enracinent aux affres de vos désirs… Christian Noorbergen

Hans Jorgensen - sculptures texte

EXPO : jusqu’au 20 octobre 2014. Galerie Jean-marc Laik, Altenhof 9 – 56068 Koblenz Allemagne


HANS JORGENSEN par xraypop

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Jephan de Villiers – par « Nature » sculpteur

Jephan de Villiers – par « Nature » sculpteur, born 1940.
Il apprend, seul, la sculpture en observant la nature – récoltant bois, feuilles, graines, terre ou boue. Inspiré des oeuvres de Giacometti, Brancusi et de Zadkine. Son univers est poétique et empreint de nature humaine. Des êtres fragiles en bois ou en terre, des « natures mortes » qui ont beaucoup à raconter sur l’état du monde.

Alone, he learns sculpture by observing nature – collecting wood, leaves, seeds, soil or mud. Inspired by the works of Giacometti, Brancusi and Zadkine. His poetic universe is full of human nature. The fragil wooden or land, « still lifes » who have much to say about the state of  world.

Il sent que sa porte est grande ouverte alors que la leur s’entrebâille à peine.

Mauvaise journée. Genoux égratignés. Rires méchants de la rousse laiteuse. Frissons au creux du ventre. Elle se bidonne, elle se tortille. Il grimace sous ce visage hilare. Et encore, grelots de rire derrière lui. Alors l’horizon est comme un gouffre.
De toute façon, la maison est aussi déglinguée que la vie. La télévision. Mais pas de chauffage. Alors, on regarde la télé à la cuisine. Et jamais rien ne change.Lui, il aime le grand air, l’arôme des arbres au printemps, les nuits étoilées, les chevreuils farouches et les petits oiseaux. Mais il n’aime pas le monde qui va si mal et qui fait si mal. Ce monde qui fouine, qui furète.
Le monde l’oblige à rester aux aguets, à ne pas se relâcher. Lui, il est sans malice. Il a pris le parti de ne pas envenimer les choses. Même s’il déprime. Même si le monde l’exaspère, qui va si mal quand il pourrait facilement aller bien. Lui, il voudrait ranger ce fatras, arranger le monde. Il a deux mots dans la tête : TOLÉRANCE et PARTAGE. Seulement, il a aussi les joues rondes et trois poils au menton. Alors, ces deux mots restent en lui, et il en fait des images, très précises, qui éveillent un sourire dans ses yeux, quand il s’allonge dans l’odeur des herbes jaunies au soleil.
Il regarde la ferme délabrée et songe qu’il aime son mal. Il est différent d’eux, qui l’entourent et l’asticotent, souvent, trop souvent. Mais il les aime parce qu’ils sont ce qu’il connaît. Ils sont son chaud au cœur. Il sent que sa porte est grande ouverte alors que la leur s’entrebâille à peine. Peut-être est-ce pour cela qu’il est aussi large, d’épaules et de cuisses, avec un cou de taureau, et des mains comme des battoirs… Il rêve de pouvoir huiler leurs gonds, raboter le bois qui a gonflé. Il rêve de portes ouvertes sur un air léger, sur un ciel bleu et paisible.
Lui, il ne veut pas se battre. Il ne peut pas considérer l’autre comme un ennemi. Oh ! il a déjà essayé : il ne peut pas. Parce qu’un être humain n’est jamais d’un bloc, jamais uni. Même le plus salaud, il a des taches blanches. Ça doit être pour cela que les leaders d’extrême-droite ont ce succès : à cause des grains de vérité dans leurs mensonges. Mais là, un autre mot arrive : DÉMAGOGIE. Et ce mot-là le met en colère. Ce mot ferme sa porte. Il le chasse.

Il ouvre les yeux et écoute les craquements de l’air touffu. Il jouit de cet anéantissement somptueux des champs sous la chaleur…

Edith Berthuit

(illustration : Hugo Urlacher)


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